Lucifer

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 Lucifer

Lucifer
Lucy FergussonLucifer
Sam 4 Nov 2023 - 5:30
Lucy Fergusson



Célébrité [lbl-ft] : Lucy Boynton Pseudo [lbl-pseudo] : Amoroma Pronom [lbl-pronom] : Elle Messages [lbl-mess] : 9
Âge [lbl-age] : 29 ans
Orientation sexuelle [lbl-os] : Homosexuelle
Situation familiale [lbl-sf] : Célibataire
Métier [lbl-job] : Magicienne
Tarot [lbl-tarot] : Arcane N°5, Le Pape (à l'endroit) : Andragogue, bienveillante, curieuse et impliquée
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Lucy Fergusson, "Lucifer"
Ft. Lucy Boynton (by Amoroma)
Histoire
Si je vous raconte que j'ai grandi dans un cirque et que mes parents étaient acrobate ou clown et voyante ou femme-sirène, vous me croirez sans doute et trouverez l'histoire intéressante. Mais la vérité, c'est que je suis la fille d'un banquier et d'une femme au foyer vivant dans une banlieue chic de Washington. Bien moins amusant, je vous le confesse. Vous ne me croyez pas ? Eh bien c'est pourtant la vérité vraie ; j'ai grandi dans l'abondance et la sécurité d'une résidence pavillonnaire, nous avions même un chien : Lucky. Je partageais cette vie de rêve avec deux insupportables petits frères. Nos voisins étaient des gens charmants, très bien de leurs personnes et notre quartier sans histoire. Rien de bien passionnant en somme.
Comment je suis passée de cette vie à celle de magicienne à La Nouvelle-Orléans ? Voilà une histoire qui mérite que l'on lui porte un peu plus d'intérêt je crois !

En ce temps-là, j'étais ce que l'on appelle une jeune fille bien sous tout rapport, studieuse et populaire. Je jouais l'un des rôles principaux dans la pièce de fin d'année et avais même un petit-ami quarterback de l'équipe du lycée. Un avenir radieux s'offrait à moi comme se déroule le tapis rouge. Tout été fantastique. Du moins c'était comme cela que ma mère qualifiait ma vie car je partageais de moins en moins son avis à ce sujet. Toutefois, pour compléter le curriculum vitae si parfait qui était déjà le mien, je faisais du bénévolat dans une maison de retraite une à deux fois par semaine. Mon rôle était de tenir compagnie à celles et ceux qui en avaient le besoin, je leur faisais la conversation, leur proposais des jeux ou les accompagnais se promener le plus souvent. Parfois, je restais simplement assise à côté d'eux à regarder un film ou une émission à la télévision.

À la réflexion, c'est très certainement dans cette résidence que je vécus les moments les plus agréables de cette période de ma vie.

C'est là-bas que je fis la connaissance de Oscar Fergusson, c'était un vieil homme au regard pétillant et au sourire chaleureux, un vieil homme seul et sans famille mais qui se disait satisfait de la vie qu'il avait menée : une vie sans attache, une vie de liberté, la vie d'un magicien.
J'adorais Oscar, sans gentillesse, son humour et sa grande capacité à comprendre le sentiment qui était le mien ; je me sentais étouffer dans le carquois de la petite vie bien ordonnée qui était la mienne. Comprenez, lui aussi avez dû renoncer à certaines choses au cours de son existence.
Ce fut lui mon premier professeur de magie, armé de son seul jeu de cartes usées par les années de pratique, il commença par me mettre des étoiles dans les yeux avant de m'inciter à comprendre la supercherie. J'ignore si il avait vu en moi une digne héritière de son art ou si il voulait seulement distraire une adolescente malheureuse, je ne le saurais jamais et préfère croire en la première option.

Je continuais à me rendre régulièrement à la bibliothèque, j'ai toujours eu le goût de la lecture et des études, mais ce n'était plus pour approfondir mes cours ou lire un nouveau classique de la littérature, c'était pour en apprendre davantage, pour apprendre à connaître les plus grands et leurs tours les plus complexes.
Toujours sous la tutelle bienveillante d'Oscar, je m'exerçais à faire des nœuds desquels il était facile de me libérer, à jouer avec des miroirs et les doubles fonds d'objets de sa collection personnelles. Mais, comme lui, mon talent, c'était les cartes.
Je les maniais avec une dextérité grandissante, ajoutant de la grâce féminine là où mon maître était plus brute de paume, plus direct. Je voyais la fierté dans ses yeux. Pour l'un de mes anniversaire, il m'offrit mon propre jeu de carte, un beau jeu de cartes, pas l'un de ceux que l'on trouve en supermarché.

Le scandale éclata peu après. J'avais renoncé à mon rôle dans la pièce de fin d'année et rompu avec le quarterback de l'équipe du lycée. Mais la goutte d'eau vint le jour où je refusai de me rendre à la messe hebdomadaire. Pour ma pauvre mère, ce fut la goutte de trop et si on tenta de me raisonner vainement, de me sanctionner et de me menacer, rien n'eut raison de ma détermination. Je deviendrais magicienne.
C'est alors que mon père formula l'ultimatum fatidique : renoncer à cette lubie ou quitter son toit. Je vous laisse deviner mon choix. On essaya de me retenir bien sûr, de formuler des excuses, d'implorer mon indulgence, mais j'avais compris : l'heure était venue.
C'est ainsi qu'à l'âge de tout juste seize ans je quittais le quartier paisible qui m'avait vu grandir, emportant dans ma valise tout ce qui m'était indispensable ainsi que mes économies. Dans le même temps, je renonçais à mon nom.
Je me souviens de la larme brillant dans les yeux d'Oscar Fergusson quand je lui demandais la permission de porter son patronyme. Il avait pris mes mains dans les siennes, tremblant d'émotions et prononça "Lucifer", ce fut comme un baptême, plus solennel encore, sans mioche qui pleure, sans public hypocrite.

Oscar avait beaucoup voyagé au cours de sa carrière, il avait été ce que l'on appelle un magicien itinérant. Mais il avait un regret, celui de n'être jamais allé à La Nouvelle-Orléans. Ni une, ni deux, je le retirais de la résidence troisième âge et nous primes l'avion en direction de cette terre promise. Ce fut un succès.
Mes cartes ne prétendaient nullement lire l'avenir mais émerveillaient les touristes en quête de magie et les locaux désabusés.
A chacun de mes anniversaire, Oscar m'emmenait visiter un lieu "hanté" et me laissait comprendre la supercherie qu'il cachait. Il me manque énormément et c'est sans doute pour cela que je continue de perpétrer cette tradition aujourd'hui qu'il nous a quitté.
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